Arrivée en haut du Le Col de l'Iseran à vélo, le plus haut col d'Europe un Graal de cycliste © Lionel Terrail
Route du Col de l'Iseran côte Maurienne © Philippe Lemonnier
Au pied de l'Iseran en sortant de Val d'Isère © Lionel Terrail
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Col de l'Iseran

Le plus haut col routier des Alpes

Altitude 2764 m 
Massif de la Vanoise
Départements Savoie
 

Sommaire

 

Planifiez votre ascension à vélo du col de l’Iseran 

Du haut de ses 2764 m (même si la pancarte dit 2770 m), ce col sur Route des Grandes Alpes® est le plus haut col routier des Alpes françaises. Il n’est d’ailleurs pas rare de le franchir entre deux murs de neige ! Entre Bourg-Saint-Maurice puis Val-d'Isère, en Haute-Tarentaise et Val-Cenis puis Bonneval-sur-Arc, en Haute-Maurienne, ce col est un monument du Tour de France et du cyclisme en général. 

 

Montée du col de l’Iseran à vélo depuis Bourg-Saint-Maurice ou Val-d’Isère, par le versant nord

Col de l'iseran - profil versant nord

Départ : Bourg-Saint-Maurice (815 m), ou Val d’Isère (1850 m)
Distance : 47,5 km depuis Bourg-Saint-Maurice, ou 16 km depuis Val d’Isère
Altitude : 2764 m (2770 m indiqué sur le panneau)
Dénivelé : > 2000 m depuis Bourg-Saint-Maurice, ou 929 m depuis Val d’Isère
Pente moyenne : 5,8% depuis Val d’Isère, 4% depuis Bourg-Saint-Maurice
Pente maximum : 8% 
Cotation Tour de France® : hors catégorie

 

Temps de montée (arrondi) du col de l’Iseran par le versant nord

Depuis Bourg-Saint-Maurice 
À 11 km/h : 4 h 20
À 15 km/h : 3 h 10
À 19 km/h : 2 h 30

Depuis Val d’Isère   
À 7 km/h : 2 h 15
À 11 km/h : 1 h 25
À 15 km/h : > 1 h 
À 19 km/h : > 50’
 

Carte du parcours de la montée du col de l’Iseran à vélo depuis Bourg-Saint-Maurice et Val-d’Isère, par le versant nord

 

Description de l’ascension du col de l’Iseran à vélo depuis Bourg-Saint-Maurice et Val-d’Isère, par le versant nord

De Bourg-Saint-Maurice à Sainte-Foy Tarentaise, soit presque exactement le premier quart du trajet (environ 12 km), vous avez deux possibilités pour éviter la D 902 et ses nuisances. La voie verte, qui suit paisiblement l’Isère. Ou le contournement par Montvalezan, plus exigeant en termes de distance et dénivelé, mais proposant une vue superbe.

De Sainte-Foy-Tarentaise à Tignes-les-Brévières – encore un petit quart de l’itinéraire total – c’est moins drôle : ça monte plus dur (plusieurs tronçons à 7 / 8%) et, entre paravalanches et tunnels, la circulation requiert toute votre attention. Ne ratez quand même pas les vues exceptionnelles sur le Parc National de la Vanoise et le Mont Pourri (3379 m) aux dimensions impressionnantes.

Juste après Tignes-les-Brévières, petit arrêt pour photographier la fresque herculéenne du barrage de Tignes, le plus haut barrage hydroélectrique de France : 180 m pour 300 m de large.

Vous êtes alors à 8 km de Val d'Isère et vous allez traverser une succession de tunnels sur une route en faux plats montants et descendants. Le long du Lac du Chevril, les tunnels du Chevril (1320 m), du Saut (145 m), du Villaret du Nial (280 m), du Rossetti (280 m), sont entrecoupés de magnifiques vues sur le plan d’eau. Enfin, dans les gorges de la Daille, les tunnels de Franchet, puis de la Daille (750 m bout à bout) commandent l’arrivée à Val d’Isère. Un arrêt, ou mieux encore une étape, s’impose dans cette station mythique.

Val d'Isère, station 5 étoiles au pied du Col de L'Iseran

Reste alors le morceau de roi : 16 km pour un peu moins de 950 m de dénivelé. Plutôt accessible donc ! Écoutons quand même notre ami Joris Lesueur, infatigable animateur de alpes4ever.com et brillant finisher de Route des Grandes Alpes ®. « Oh, vous vous dites que le final ne sera pas trop dur avec seulement 6% de moyenne… oui, sur le papier, rien d’insurmontable, les passages les plus pentus ne dépassant pas les 8%… sauf que là, on va grimper au-dessus des 2000 m pendant près de 13 km et au-delà de cette altitude, pour la majorité du commun des mortels, l’air étant plus rare, la respiration devient plus difficile et l’effort à fournir plus important. »

Les 5 premiers kilomètres, entre Val d’Isère et le Pont Saint Charles, via Le Fornet, dernier lieu habité de la vallée, sont plutôt tranquilles, malgré un « coup de cul » à plus de 7% dans le hameau.

Au Pont Saint Charles, vous avez passé la barre symbolique des 2000 m et la route décrit une courbe presque en épingle à cheveux. Viennent alors 4 km à plus ou moins 6,5%, qui vous font passer devant le restaurant d’altitude « Le Signal », à l’arrivée du téléphérique du Fornet. Puis un « dos d’âne » d’environ un kilomètre avec 500 m à 3%, suivis d’une courte descente et d’une remontée à moins de 6%.

Le Pont Saint-Charles au pied des premiers lacets du col de l'Iseran

Quelques lacets et la route s’engage entre la Tête de l’Arolay et la Crête des Lessières. Elle décrit alors une large courbe de 900 m à 8%, au terme de laquelle elle adopte une trajectoire qui sera quasi rectiligne jusqu’au sommet.

Les 4 km suivants s’effectuent sur une pente modérée (6 à 6,5% de moyenne) dans le Vallon de l’Iseran. Vous roulez alors à 2500 m d’altitude, dans une ambiance minérale, avec le col en point de mire.

Attention, le plus dur est encore à venir, avec deux derniers kilomètres à 7,5%. Une fois franchie la dernière ligne droite à 8%, vous pouvez enfin vous mettre les pieds sous la table au restaurant de la Cascade. Savourez en profitant de la vue sur les glaciers de la Vanoise !

 

Montée du col de l’Iseran à vélo depuis Val-Cenis (Lanslebourg) ou Bonneval-sur-Arc, par le versant sud

 

Départ : Val-Cenis (1405 m), ou Bonneval-sur-Arc (1794 m)
Distance : 32 km depuis Val-Cenis, ou 13,5 km depuis Bonneval-sur-Arc
Altitude : 2764 m (2770 m indiqué sur le panneau)
Dénivelé : 1461 m depuis Val-Cenis, ou 983 m depuis Bonneval-sur-Arc
Pente moyenne : 4,5% depuis Val-Cenis, 7,3% depuis Bonneval-sur-Arc
Pente maximum : 9% avec un court passage à 13%
Cotation Tour de France® : hors catégorie 

col de l'iseran -profil du versant sud
 

Temps de montée du col de l’Iseran à vélo depuis Val-Cenis (Lanslebourg) ou Bonneval-sur-Arc, par le versant sud

Depuis Val-Cenis
À 11 km/h : < 3 h 00
À 15 km/h : 2 h 10
À 19 km/h : 1 h 40

Depuis Bonneval-sur-Arc
À 7 km/h : < 2 h 
À 11 km/h : 1 h 15
À 15 km/h : 55’ 
À 19 km/h : 43’
 

Carte du parcours de la montée du col de l’Iseran à vélo depuis Val-Cenis et Bonneval-sur-Arc, par le versant sud

 

Description de l’ascension du col de l’Iseran à vélo depuis Val-Cenis ou Bonneval-sur-Arc, par le versant sud

Nous avons choisi de décrire l’ascension du versant sud du col de l’Iseran depuis Lanslebourg-Mont-Cenis (commune de Val Cenis), soit 32 km pour un peu moins de 1500 m de D+.

Si toutefois vous venez de Modane, plus bas dans la vallée, comptez 23 km de plus par la route principale (D1006) et un peu de dénivelé supplémentaire, dont une côte de 5,6 km jusqu’au Pont du Nant et une rampe de 1,5 km à 7%, après Termignon. Pour contourner la D1006, vous pouvez opter pour un itinéraire moins fréquenté qui passe par Aussois.

Les 3 premiers kilomètres entre Lanslebourg-Mont-Cenis et Lanslevillard sont faciles, ne dépassant pas 3%.

Après Lanslevillard ça se corse pendant quelques kilomètres avec l’ascension du Collet de la Madeleine (1746 m). S’il n’a rien à voir avec l'autre col du même nom, cet homonyme est assez brutal, avec du 8, du 10 et du 11% pendant les deux premiers kilomètres. Les 2,5 km suivants fluctuent entre 5 et 6,5%. Ils sont suivis par une descente de 2,5 km jusqu’au plateau de Bessans, haut lieu du ski nordique.

De là à Bonneval-sur-Arc, des paysages magnifiques, hérissés de sommets à plus de 3000 m, vous accompagnent pendant 11 km de petits faux-plats montants et descendants.

Vue sur Bonneval-sur-Arc depuis le versant sud du col de l'Iseran en Haute-Maurienne - Vanoise

C’est depuis les murs de pierre et les toits de lauze de Bonneval-sur-Arc (1787 m), classé « Plus beau village de France », que démarre l’ascension du col de l’Iseran proprement dite : 13,5 km pour près de 1000 m de dénivelé à 7,5% de moyenne. C’est plus dur que le versant nord, d’autant que l’essentiel de l’effort se fait au-dessus de 2000 m !

Après une entrée en matière tranquille d’un kilomètre, vous n’aurez plus beaucoup d’occasions de souffler. En effet, l’ascension finale se découpe en trois segments très raides (entre 7 et 10% de pente), heureusement intercalés de deux paliers à moins de 5% de pente.

Palier 1 : 5ème et 6ème kilomètre après Bonneval-sur-Arc.
Palier 2 : entre les Ponts de l’Oulietta et de la Neige (avec un court tunnel entre les deux), soit 2 km avant le sommet.

Heureusement les paysages, tous situés à l’intérieur du Parc National de la Vanoise, vous permettront de souffrir en beauté. La vue sur les glaciers sera de plus en plus belle à mesure que vous vous élèverez, dans une ambiance de plus en plus minérale.

Gardez de l’énergie pour le final ! Près de deux kilomètres à 9% de la moyenne et encore 750 m à 7,5%. 

montée Iseran
©D.Cuvelier&nbsp;

Conseils pour préparer l’ascension du col de l'Iseran

« Si tous les gens qui sont morts sur l'Iseran se donnaient la main, ils formeraient une chaîne jusqu'à Val-d'Isère. » Pas sûr que ça soit vrai, mais c’est ce que l’on dit à Bonneval-sur-Arc et ça en dit beaucoup sur les conditions que vous pouvez rencontrer dans l’ascension du col de l’Iseran. 

Altitude, froid extrême et même tempête de neige en plein été ! Pas question de partir la fleur au fusil, sans avoir vérifié les conditions météorologiques et routières. Soignez votre préparation et celle de votre équipement. N’oubliez pas que vous êtes en haute-montagne et dans les Alpes du Nord.

Nos conseils :

Conditions météorologiques pour le col de l'Iseran

Il n’est pas rare de franchir le col de l’Iseran entre d'énormes congères de neige. 
Rappelez-vous aussi du Tour de France 1996 qui a vu l’annulation de l’étape de l’Iseran à cause d’une tempête de neige. Ici, on ne rigole pas avec la météo et l’état des routes !

Le col de l’Iseran est généralement franchissable de début juin à fin octobre. Si vous partez tôt dans la saison, assurez-vous que le col est ouvert et que les routes sont praticables. Vous pouvez consulter savoie-route.fr (cocher « État des cols » dans la rubrique « Données cartographiques ») ou appeler les offices de tourisme de Val d’Isère ou de Haute-Maurienne Vanoise (Savoie).

Pour connaître les conditions météorologiques sur le col de l’Iseran et ses routes d’accès, consultez le site meteoblue 

Pour savoir à quel moment de l’année partir sur Route des Grandes Alpes ®

meteo col iseran

Équipement recommandé pour le col de l'Iseran

Une grande partie de l’effort est à produire en altitude, ce qui veut dire moins d’oxygène et plus de fatigue, du vent possible sinon probable, des températures basses à très basses.

Vous devrez donc vous alimentez et vous hydrater régulièrement. Partez avec tout ce qu’il faut dans les bidons et les poches du maillot. En haut du col, ne manquez pas de vous arrêter au restaurant La Cascade. Vous pourrez vous y restaurer, vous y rafraichir… ou vous réchauffer.

Attendez-vous à rencontrer la neige, même si c'est sous forme de congères ! Munissez-vous de vêtements chauds et coupe-vent, dont vous aurez de toute façon besoin à la descente. Un petit bonnet pour mettre sous le casque peut être utile.

Si vous êtes en VAE, vérifiez-bien la charge de votre batterie pour éviter de tomber en panne !

Enfin, soignez votre éclairage, car vous aurez à franchir de nombreux tunnels et paravalanches, surtout sur le versant nord, entre Bourg-Saint-Maurice et Val d'Isère.

Les services au col de l'Iseran

Tous les services nécessaires existent au pied du col. Côté Tarentaise, Bourg-Saint-Maurice est une petite ville, Val d'Isère une grande station internationale. Côté Maurienne, Val-Cenis et Bonneval-sur-Arc proposent à peu près tout ce qui est nécessaire à un cycliste.

Bornes de recharge : Office de tourisme de Val d’Isère

Arrêt "obligatoire", au moins pour un café ou une tarte aux myrtilles, au restaurant La Cascade, situé en haut du col et au pied du glacier du Pissaillas.

Accès au col de l'Iseran

Gares SNCF et gares routières

  • Albertville
  • Bourg-Saint-Maurice
  • Modane
  • Saint-Michel-de-Maurienne
     

Accès routiers

  • N90 (73) depuis Albertville jusqu’à Bourg-Saint-Maurice.
  • D902 (73), depuis Bourg-Saint-Maurice.
  • A43, tronçon de l’autoroute de la Maurienne (73), depuis Grenoble, Chambéry ou Albertville jusqu’à Modane.
  • D1006 (73), puis D902 (73) depuis Modane.
     

Ce sont celles et ceux qui l'ont fait qui en parlent le mieux !

Dominique en haut de l'Iseran

L'Iseran pour l'altitude, ses murs de neiges et sa préservation (surtout le versant sud). Louan Gourdel

L’Iseran, le plus haut et aussi le plus long : la nature à l'état brut. Dominique

Le col de l’Iseran pour sa beauté minérale et la vue à son sommet. Cyrille Papon

L’Iseran, le plus haut et l'un des plus beaux. Caroline Hiebel avec Lucie et Thierry

Mon meilleur souvenir le lac de Roselend car c'est tellement magnifique... Caroline Hiebel avec Lucie et Thierry

Best moment ? Le passage du Pont des Neiges dans la descente de l'Iseran. Benoit Moreau

Meilleur souvenir : la découverte du hameau du Monal et la montée de l'Iseran. Thomas Triquet

Puis je dirais l’Iseran avec son altitude, sa descente somptueuse. Pierre Ruelle

Pensez qu’il faisait près de 35 degrés aux Cols de l’Iseran et du Galibier, à près de 2700 m d’altitude !!! Joris Lesueur 

En trois, je mettrais ex-aequo le Cormet de Roselend et l’Iseran, malgré les conditions météo incroyablement compliquées que nous y avons rencontrées. Gérard Marion-Gallois

L'Iseran, que je connaissais déjà, est vraiment un endroit différent. Ambiance lunaire, paysages pierreux, froid, vent, long ... mais un vrai bonheur quand on est au sommet. Louis Mollard

Le trajet sur la route de Bourg à Val d’Isère était long et fade, mais la montée sinueuse de Val jusqu’au col de l’Iseran était tellement belle et agréable ! Cyril Pliquet

Gravi lors de ma traversée des Alpes Sud-Nord en 2022, le versant sud de l’Iseran m’a fait revivre l’inoubliable Tour 2019, l’abandon de Thibaut Pinot, l’attaque de Bernal, la défense d’Alaphilippe et la neutralisation à cause de la grêle… que nous avons nous même pris sur la tête en descendant à Seez ! Lionel Terrail (co-animateur de Route des Grandes Alpes ®) 

FAQ

Quelle est l’altitude réelle du col de l’Iseran ?

Ne vous fiez pas au panneau qui indique 2770 m. Le col de l’Iseran culmine à 2764 m, ce qui est suffisant pour en faire le plus haut col routier de France. Seule la route de la cime de la Bonette est plus haute (2802 m), mais ce n’est pas un col (le col de la Bonette culmine à 2715 m).

Quand a été ouverte la route du col de l’Iseran ?

La route du col de l’Iseran, inaugurée en 1937 par Albert Lebrun, alors Président de la République, est l’un des fleurons de la route des Grandes Alpes. Sa réalisation, sur les traces d’un ancien chemin muletier, nous rappelle l’histoire de la conquête routière des Alpes, d’abord motivée par la nécessité de relier entre elles les fortifications alpines, puis par le tourisme. C’est en effet le Touring Club de France qui, dès la fin du 19ème siècle, devient le grand instigateur du développement, de l’amélioration et de la signalisation des routes, ainsi que du confort de leurs auberges. En savoir plus sur l’histoire de Route des Grandes Alpes ®.

Combien de fois le Tour de France a-t-il franchi la route du col de l’Iseran ?

Le col de l’Iseran a été 8 fois au programme du Tour du France. Pour autant, il ne l’a franchi que 7 fois ! En juillet 1996, c’est effet en voiture que le peloton le passe, en raison de la neige et de la glace. Rappelons aussi 2019 où, à cause d’un orage d’une rare violence, la course fut arrêtée et jugée au sommet de l’Iseran, causant ainsi la perte du maillot jaune du français Julian Alaphilippe.

Comment s’appelle l’église en haut du col de l’Iseran ?

Il s’agit de la chapelle Notre Dame de Toute Prudence, construite en 1938 et inaugurée le 20 août 1939. Elle a été construite en pierres de pays et couverte de lauze. Un clocher de dix mètres de haut domine en la façade principale. Point remarquable de cette chapelle, bâtie par l’architecte Maurice Novarina, sa monumentale statue en marbre de la Vierge !

Quel film célèbre a été tourné en 1979, à Val d'Isère, au pied du col de l’Iseran ?

« Les Bronzés font du ski ». Un vrai moniteur de Val d’Isère, Fernand Bonnevie, y donnait une célèbre leçon de ski à Michel Blanc, alias Jean-Claude Dusse. Tout le monde se souvient de la fameuse réplique : « le planté de bâton monsieur Dusse, le planté de bâton » ! 

Carte

Parcours à la carte