Alain, pour la difficulté et le côté mythique

Elles-ils ont traversé les Alpes et elles-ils racontent...

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Itinérance à vélo dans les Alpes, sacoches bien remplies et cols enchaînés : Alain raconte sa Route des Grandes Alpes®, entre challenge sportif, météo capricieuse et belles rencontres sur le bord de la route.

Peux tu te présenter ?

Alain, j'ai 59 ans et je suis superviseur dans le domaine de la microélectronique. J'ai commencé le vélo en club à l'âge de 10 ans, puis j'ai été licencié dans plusieurs clubs cyclotouristes de la région grenobloise. Le cyclisme est une réelle passion, tant comme pratiquant que comme spectateur. Je suis le vélo professionnel de près, et je me déplace sur les routes du Tour chaque fois que je le peux !

Qu’est ce qui t'as motivé à te lancer dans un voyage itinérant à vélo dans les Alpes ?

J'habite moi même dans les Alpes, à Vizille, la ville du regretté Thierry Claveyrolat. Je roule régulièrement dans les cols alpins proches de mon domicile  (Alpe d'Huez, Galibier, Glandon, Croix de Fer…), et j'avais envie de découvrir les cols savoyards, Haut-Savoyards ainsi que les Alpes du Sud. Et puis Route des Grandes Alpes® était un rêve, pour la difficulté et le côté mythique... J'adore les challenges !

Comment t’es-tu organisé ?

J’avais quatre sacoches — deux à l’avant, deux à l’arrière. J’avais réservé des hébergements sur Airbnb tout au long du parcours.

Mes enfants m’ont accompagné jusqu’à Thonon-les-Bains, et dix jours plus tard, ma femme est venue me chercher à Menton.

Pour les repas, je faisais simple : déjeuner au hasard de la route, dans un relais ou une boulangerie, et dîner cuisiné dans les studios que j’avais loués.

S’équiper pour Route des Grandes Alpes®

Ton meilleur souvenir ? Le pire ?

Mon meilleur souvenir ? Me retrouver au beau milieu d’une course cycliste (la Haute Route des Alpes) dans le col des Saisies. Plus de 500 coureurs venus du monde entier m’ont dépassé, beaucoup m’ont encouragé, chacun dans sa langue, en me voyant peiner avec mon vélo chargé à 30 kilos.

Le pire moment ? Le passage de la frontière italo-française, entre Suse et Briançon, sous une pluie battante au col de l’Échelle.

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Ton tiercé des cols ?

Une anecdote ?

En arrivant au bas du col de Vars, je n’avais croisé presque personne. Au loin, deux motos approchaient. Il avait beaucoup plu la veille, et plusieurs coulées de boue avaient touché la région.

La première moto n’était plus qu’à une cinquantaine de mètres quand le motard a chuté. Sa machine a glissé et s’est arrêtée à quelques mètres de moi. Plus de peur que de mal, heureusement. Mais cette scène m’a marqué, et j’y ai repensé à chaque fois que je croisais des motards par la suite.

Entre cols exigeants, météo changeante et rencontres inattendues, ce voyage itinérant à vélo sur la Route des Grandes Alpes® restera pour Alain un grand moment de sport, de découverte et de dépassement de soi.