Laurent : chasseur de cols !

Elles-ils ont traversé les Alpes et elles-ils racontent...

Peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Laurent De Bruyn et je suis Belge d’origine. Masseur-kinésithérapeute de formation, je travaille en France depuis 2002 et depuis début 2014 à Val Cenis, en qualité de masseur bien-être et rebouteux. J’ai commencé le vélo en 2017, à l'âge de 39 ans, essentiellement sur route, bien que j’ai investi à l'époque dans un VTT musculaire. Mon activité professionnelle ne me permet de pratiquer qu’en intersaison (printemps et automne).

Quel était ton défi ?

Mon plaisir, c'est de monter un col sur ses deux, voire trois faces et, cet automne, je me suis lancé le défi de faire les nombreux cols du secteur et, par conséquent, ceux de la route des Grandes Alpes, en itinérance et en solitaire, avec 8 à 10 kg de bagage. Des plus modestes au plus imposants, j’ai donc gravi 26 cols différents, dont certains sur deux versants. En 20 jours, j'ai parcouru en tout 1700 km, pour plus de 40 000 m de dénivelé positif. Je passais les nuits chez l’habitant, en chambre d’hôte ou à l’hôtel.

Une anecdote ?

En montant le Col Agnel, ma selle grinçait et perturbait le calme et la douceur d'une belle journée d'automne... Je me demandais déjà où j'allais bien pouvoir trouver un peu d'huile pour remédier à ce désagrément quelque peu... agaçant ! Pas moins d’1 km plus loin, comme par enchantement, un spray d'huile m'attendait sur le rebord d'une fenêtre, dans un petit village de quelques maisons. Son propriétaire, à proximité, m'a autorisé à l'utiliser et j'ai pu repartir, serein et de plus belle !